Démystifier le leadership en 2025
Dans le monde professionnel d’aujourd’hui et plus que jamais, il est essentiel de posséder des compétences solides en matière de leadership et de gestion pour affronter les défis complexes et évolutifs. Bien que le leadership et la gestion partagent des objectifs communs de réussite et de pérennité organisationnelle, ils reposent sur des approches différentes, mais complémentaires qui procurent un réel avantage lorsqu’ils sont bien alignés. Les termes leader et leadership ont une tout autre signification qu’il y a une vingtaine d’années. Les attentes de même que les défis rencontrés ont grandement changé. Plusieurs organisations ont mis en place des initiatives telles que la formation de leur gestionnaire favorisant ainsi de saines pratiques dans les équipes. Au fond, qu’est-ce qui différencie le gestionnaire du leader?
Gestionnaire et leader, des synonymes ?
Le gestionnaire est une personnes qui est sélectionnée ou nommée à un poste de direction au sein d’une entreprise. Celui-ci est souvent sélectionné sur la base de ses compétences techniques relativement à une expertise spécifique. En revanche, le leader se définit comme une personne qui, sélectionnée sur la base de son charisme et de sa personnalité, influence un groupe de personnes à réaliser un objectif commun sans nécessairement occuper une position hiérarchique.
Leader et gestionnaire ne sont donc pas des synonymes. Il est possible d’être un leader sans faire la gestion d’une équipe et ce ne sont pas tous les gestionnaires qui sont de bons leaders.
Qu’est-ce que le leadership en 2025 ?
Tout d’abord, le leadership est la capacité d’une personne à inspirer et à influencer les membres de son équipe pour atteindre objectif commun. Il s’agit donc d’incarner une vision et de stimuler l’engagement envers celle-ci.
Dans notre société moderne, les comportements associés à un bon leader ont grandement évolué. L’emphase n’est plus mise sur le niveau hiérarchique comme il l’était autrefois.
En 2025, un bon leader est décrit comme étant adaptable et résilient face à toute situation, en investissant dans son propre développement professionnel, éthique et responsable dans ses pratiques et lors de la prise des décisions. Il adopte également une pensée visionnaire en motivant l’équipe autour de celle-ci et démontre de la collaboration tout en favorisant la diversité. Il fait également preuve d’intelligence émotionnelle et se montre empathique donc écoute et communique avec les membres de son équipe tout en étant pleinement conscient de lui-même et des autres. Il délègue efficacement les tâches selon les forces de chacun, est en mesure de convaincre son équipe de manière transparente et authentique et démontre du respect envers les autres en tout temps.
Quel est le meilleur type de leadership ?
Bien qu’il existe plusieurs types de leadership tels que le leadership directif, le leadership participatif ainsi que le leadership délégatif pour ne nommer que ceux-ci, il n’existe pas un type de leadership meilleur que les autres. Chacun adopte son propre style de leadership influencé par sa personnalité et son expérience. Le type de leadership est celui qui est adapté au contexte organisationnel, aux objectifs à atteindre, à l’équipe qui se trouve devant lui et qui n’est pas figé dans le temps.
Qu’est-ce qu’un bon gestionnaire?
Plusieurs traits de personnalité peuvent permettre d’identifier un bon gestionnaire. Parmi ceux-ci, on note qu’il a un bon sens de l’autonomie, il établit les priorités sans faire travailler les employés sous pression, il connaît les objectifs et identifie clairement ce que chacun des employés doit effectuer pour les atteindre. Il se montre empathique et flexible tout en sachant mettre ses limites, il fait confiance à ses collaborateurs et communique clairement avec son équipe. Il est également important de démontrer une cohérence entre ses dires et ses actions.
Un gestionnaire peut-il devenir un leader?
Certaines compétences peuvent être développées afin d’y parvenir, telles que la confiance, l’intelligence émotionnelle, l’ouverture d’esprit, l’écoute ainsi que la gestion constructive des conflits au sein de l’équipe. De nombreuses formations sont offertes aux gestionnaires afin de développer ces compétences.
Comment développer l’intelligence émotionnelle (IE)?
L’intelligence émotionnelle soit la capacité d'une personne à percevoir, comprendre, gérer et exprimer ses propres émotions, ainsi que celles des autres afin de résoudre les problèmes et réguler les comportements liés aux émotions, serait associée à une plus grande efficacité des gestionnaires et à une meilleure performance de leur part selon des recherches.
Il est possible de développer cette IE afin de renforcer sa position de gestionnaire en travaillant sur soi, en développant sa capacité d’introspection, en effectuant l’analyse des émotions vécues par soi et les autres, en lisant le non-verbal ainsi qu’en suivant des formations ciblées.
Et les retombées dans tout ça ?
La productivité, la rentabilité de même que l’efficacité des équipes relèvent directement d’une bonne gestion, mais ce n’est pas tout. Une bonne et saine gestion entraînera également des répercussions positives sur la motivation et l’engagement des employés de même que sur la cohésion d’équipe. En tant que gestionnaire, il est primordial de développer ses compétences de leader et il est également essentiel d’identifier les bons leaders au sein des équipes et de les faire rayonner.
Pour aller plus loin, nous offrons une formation complète sur le sujet pour gestionnaires et dirigeants. Contactez-nous à info@elitreh.com
Je souhaite recevoir d'autres articles RH
Partager cet article
Vous serez intéressé aussi par
Articles similaires

Le courage managérial

Entreprise heureuse et bienveillante
